La récente table ronde sur “L’inclusion numérique au Maroc : Comment réussir le pari ?” a réuni des experts tels que Hind Lfal d’Orange Maroc, Ghita Hannane de la Société financière internationale (IFC), Ahmed Lkhaouja de l’Union internationale des télécoms (UIT), Hassan Belkhayat de la CGEM, et Hamid Ben Elafdil de la fondation Jadara. Les discussions ont exploré divers aspects de l’inclusion numérique au Maroc.
Hamid Ben Elafdil a présenté le programme récent de la fondation Jadara, “Wings by coding”, qui a permis à de nombreux jeunes en difficulté de suivre une formation en programmation grâce à des bourses et à un mentorat informatique. Les lauréats ont réussi à décrocher des emplois au Maroc et à l’étranger. La fondation vise à former plus de 2 000 jeunes en difficulté, avec des partenariats signés pour financer le projet, soulignant l’importance de l’inclusion numérique en dehors de l’axe Casablanca-Rabat.
Les projets de la fondation visent à intégrer sur le marché de l’emploi des millions de jeunes en difficulté, compte tenu du nombre élevé de jeunes sans emploi ou hors de l’école. Concernant les start-ups, Hassan Belkhayat a noté que la levée de fonds reste cruciale pour leur développement en Afrique, bien que le Maroc accuse un retard dans ce domaine.
Belkhayat a souligné que le Code des marchés publics constitue un obstacle, n’étant pas favorable aux start-ups, et a critiqué l’internalisation de l’État, mentionnant des “digital factories” présentes dans tous les ministères. Malgré ce retard, il a souligné le potentiel important du secteur et a appelé à une présence active dans le domaine. La discussion a également souligné l’importance de l’inclusion numérique pour l’avenir économique du Maroc, en mettant l’accent sur la nécessité d’avoir à la fois une infrastructure solide et des talents qualifiés.