Le Maroc peut-il se positionner en tant que terre refuge pour les startups israéliennes ?

Israël est confronté à une crise importante en raison de l’adoption de la première loi de réforme judiciaire du gouvernement controversé. Moody’s Investors Service met en garde contre les conséquences négatives des tensions politiques et sociales sur la stabilité économique et la sécurité de l’État juif. L’agence de notation américaine explique que le projet de loi intervient dans un contexte de protestations généralisées de la part des groupes de la société civile. Selon l’Autorité de l’Innovation, plus de 80 % des start-ups israéliennes ont décidé de ne pas se créer en Israël, contre 20 % en 2022. Moody’s considère désormais la « déterrification du gouvernement israélien » comme « stable », prévoyant des résultats négatifs. conséquences pour l’économie israélienne.

Les investissements dans les entreprises israéliennes de haute technologie ont considérablement diminué, le secteur ayant perdu 3,7 milliards de dollars au cours des six mois précédant la fin de l’année. Morgan Stanley et City Bank ont également décidé de retirer leurs recommandations d’investissement en Israël.

Le refus du gouvernement d’abandonner son projet controversé de réforme législative a conduit plus de 200 entreprises à alerter leurs salariés. Depuis la normalisation des relations entre Rabat et Tel-Aviv, les investissements des startups israéliennes ne cessent de croître dans le pays et intensifient la coopération entre le Maroc et Israël. L’ouverture du Maroc à la coopération avec des entreprises israéliennes pourrait constituer une opportunité pour les start-up, dont les activités seront probablement compromises par les perturbations politiques en Israël.

Source : telquel.ma